Vampire Weekend
Laissez-moi vous raconter l'histoire de celle qui avait tellement l'esprit fermé que, lorsqu'elle voyait qu'un groupe était apprécié de beaucoup de personnes, elle ne cherchait pas à le connaître plus que ça, ne voulant pas être associée à tout le monde (et à certains types de personnes en particulier -merci les likes de nos "amis" affichés sur Facebook à tout va). Je n'ai donc pas voulu en savoir plus, jusqu'à ce que... je tombe sur les tweets d'Ezra Keonig (3ème à partir de la gauche sur la photo -oui je sais, il vous plaît aussi-), au caractère plus épique les uns que les autres. Dans le genre :
I was displeased by a hashtag. I buried my phone in the garden & spent three days in the woods...communing with nature— Ezra Koenig (@arzE) June 24, 2013
Mon esprit curieux n'a pas résisté, j'ai voulu savoir quel était le genre de musique qu'un type aussi barré pouvait bien composer. Et comme vous l'imaginez bien (sinon leur présence n'aurait pas lieu d'être sur ce blog), c'était une très, mais alors très bonne décision. Vampire Weekend, c'est plus que du rock indépendant aux accents pop, comme on en trouve si souvent. Parce que voilà, leurs compositions allient ce genre si cher à mes yeux à des sonorités typiquement africaines. Oui. Et ça, ça les rend uniques. Le pire de tout, c'est qu'ils le font bien : à un tel point qu'ils m'ont réconciliée avec les musiques traditionnelles auxquelles j'ai droit aux fêtes de famille (oui, mes origines sont variées, ne rigolez pas), cause que je croyais éternellement désespérée. On comprend pourquoi le succès leur est promis, avec des compositions aussi audacieuses : votre coeur fondra et se portera très haut avec les xylophones et les choeurs de Horchata, vous rêverez de vacances à la mer sur Bryn, votre coeur amoureux du rock indé habituel sera satisfait avec Walcott, A-Punk, Giving up the Gun ou encore Ya Hey, et vous retrouverez cette ambiance semi-US semi-africaine dans presque chaque titre de leurs deux premiers opus, de Cape Cod Kwassa Kwassa (le nom est déjà évocateur), Mansard Roof aux rythmes bien roulés, à California English et Cousins. Bref, un cocktail efficace et séducteur, même si, à mes yeux, les musiciens régressent avec leur dernier album Modern Vampires of the City, à l'ambiance plus classique et estompée que les précédents. Groupe recommandé à ceux qui ont apprécié le côté rythmé afrobeat de Givers et la pop indé à la Passion Pit.

2. Oxford Comma
3. A-Punk
5. M79
6. Campus
7. Bryn
10. Walcott
11. The Kids Don't Stand A Chance
1. Horchata
1. Horchata
2. White Sky
3. Holiday
4. California English
5. Taxi Cab
6. Run
7. Cousins
8. Giving Up The Gun
9. Diplomat's Son
10. I Think UR A Contra
2. Unbelievers
3. Step
4. Diane Young
5. Don’t Lie
6. Hannah Hunt
7. Everlasting Arms
8. Finger Back
9. Worship You
10. Ya Hey
11. Hudson
12. Young Lion
3. Holiday
4. California English
5. Taxi Cab
6. Run
7. Cousins
8. Giving Up The Gun
9. Diplomat's Son
10. I Think UR A Contra
3. Step
4. Diane Young
5. Don’t Lie
6. Hannah Hunt
7. Everlasting Arms
8. Finger Back
9. Worship You
10. Ya Hey
11. Hudson
12. Young Lion