Binge watching édition 2

Cela fait déjà plusieurs semaines que vous êtes bien installés dans votre routine estivale et vous sentez l'ennui poindre au bout du chemin ? Me voilà à votre service.

Les séries à voir en ligne pour votre culture perso (et en cas d'ennui) (édition 2)



Nothing Much to Do (and others)

Cette fois, c'est Shakespeare (Much Ado About Nothing) qui est adapté et ce en Nouvelle-Zélande (ça vous permettra de travailler votre détecteur à accents anglophones tiens). On retrouve donc l'histoire de Beatrice, jeune lycéenne néo-zélandaise, partie vivre chez ses cousins pour un an et qui, par pur ennui, décide de créer un vlog autour de sa petite vie. Si le projet est orienté vers les adolescents, il reste juste, que ce soit dans la distribution ou le jeu des jeunes acteurs. Un point bonus pour le personnage de Beatrice, nerd et asociale à souhait, ainsi qu'à sa nemesis Benedick, personnage ridiculeusement imbu de lui-même (et par conséquent hilarant). Le premier arc narratif se concentre donc sur Beatrice et Hero, mais deux autres chaînes appuient la série, une sur Benedick (complètement wtf) ainsi qu'une autre, réalisée par le personnage d'Ursula, plus axé sur des concepts créatifs et les autres personnages entourant Beatrice.







Classic Alice

Avec un titre pareil, on s'attendrait à une adaptation moderne d'Alice aux Pays des Merveilles... Sauf que non. Ici, on a l'histoire d'Alice, étudiante en littérature et élève modèle par tous les aspects possibles, filmée par son pote étudiant en cinéma. L'histoire serait fade si on s'arrêtait là, mais son histoire se bouleverse au moment où Alice ramasse une mauvaise note (un drame dans son univers) et tente donc de bouleverser ses journées studieuses en reproduisant, dans sa vie, des actes réalisés dans les grands classiques qu'elle étudie (histoire de mieux les comprendre etc..). On pourrait donc voir le rapport entre la célèbre Alice de Wonderland et cette Alice, puisque les deux tombent dans un univers qui ne leur est plus familier et qu'elles tentent, par tous les moyens, de rationaliser. A regarder si vous aimez les références littéraires par milliers, donc.



Anne with an E

Peut-être moins connue des francophones mais tout aussi intéressante, on a ici l'histoire d'Anne... la maison aux pignons verts. Le pitch : une jeune fille pétillante, Anne Shirley, est adoptée par erreur par une famille qui voulait à l'origine un petit garçon. La famille décide tout de même de garder la jeune fille, le tout pour une histoire toute édulcorée digne des ouvrages de la comtesse de Ségur. On reprend ici le même pitch, façon 21ème siècle, avec une Anne toujours aussi pétillante et imaginative, dont l'optimisme et l'enthousiasme parviendront à radoucir les cœurs des plus cyniques.



Frankenstein MD

Après les reprises de Orgueil et Préjugés (The Lizzie Bennet Diaries) et d'Emma (Emma Approved) en passant par Sanditon, les producteurs ont quitté le monde de Jane Austen tout en restant dans la littérature victorienne, avec le célèbre Frankenstein de Mary Shelley. Victor Frankenstein devient ainsi Victoria, une future diplômée en médecine qui utilise Youtube pour parler de ses expériences médicales.Son assistant, Iggy (absent dans le livre mais présent dans une des plus anciennes adaptations de l'oeuvre) est là pour faire office de joyeux drille au certain bagout.