Une fois n'est pas coutume, redevenons sirupeux comme du miel mélangé à du sirop d'érable en ces temps de fêtes, et réalisons un bilan de l'année qui est désormais derrière nous :
2013 Highlights
Spectacles
The Killers au Zénith de Paris (10 Juin)
Fangirl attitude oblige, je suis obligée de commencer par ce grand moment où on a réussi à assister à un concert au début annulé, puis terminé la soirée en rencontrant les artistes en chair et en os... Tout ça sans pleurer à la manière des fans de 14 ans, ce qui suscite en moi une fierté incommensurable. Ce grand moment amène aussi une certaine frustration liée au fait qu'un hiatus du groupe est prévu, ce qui recule la prochaine visite du groupe aux fans français à dans plusieurs années. Et là, par contre, je pleure.
La Belle et la Bête au Théâtre Mogador (31 Octobre)
J'étais cette fan de comédies musicales qui n'avait jamais eu l'occasion d'en voir en vrai. J'ai réparé cette erreur en compagnie d'une autre fan attachée à Disney. J'ai pleuré. Je n'en ai pas honte. Et j'aime encore plus les comédies musicales.
Les chouchous en musique
Vampire Weekend
Ils ont tourné en boucle pendant les partiels de juin, pendant l'été, pendant la rentrée, et maintenant encore. Impossible d'oublier les mélodies mixant l'afro-pop et les guitares indés du groupe, aussi bien qu'Ezra Keonig, qui fleurit mon flux Twitter de ses plus belles perles (vraiment, abonnez-vous à lui si vous avez Twitter, ce type est une légende).
Capital Cities
Même topo que pour Vampire Weekend, ils sont entrés dans ma playlist "Morceaux récents" pour ne plus jamais la quitter. Bizarrement, leur côté pop virant à l'électro aurait été ce qui pourrait rebuter les esprits fermés de mon genre, mais non : j'adhère, je n'en ai pas honte et je n'en démordrai pas.
Bastille
Un coup de coeur surtout pour les reprises des morceaux de tous genres qui sont à tomber à la renverse par leur ingéniosité et leur originalité. Qui aurait cru qu'associer des lignes de Psychose aurait pu rendre No Angels encore meilleur ? Pas moi. Et la reprise de Pompeii mixée à Sweet Nothing ne me quitte TOUJOURS PAS. C'est ça l'amour, le vrai.
Les chouchous en films
Dans la gamme "j'ai lu ce bouquin en 2 temps 3 mouvements et il m'a retournée", Gatsby fait partie des premiers du classement. vous concevez donc bien à quel point en était mon enthousiasme à l'idée d'une adaptation au cinéma avec un casting aussi irréprochable que celui de Baz Luhrmann. Fidélité à l'histoire avec une esthétique ultra-travaillée (les couleurs, mon dieu ces couleuuuuuurs), un combo réussi qui pourrait aussi caractérisé mon chouchou suivant.
Catching Fire
On a souvent tendance à comparer les suites de films, même lorsque celles-ci suivent logiquement l'histoire et donc, dans le fond, ne sont pas comparables. Faisons une exception et sortons de la logique pour se permettre d'affirmer que Catching Fire était magistral. Bien plus fidèle qu'Hunger Games par rapport à l'histoire originale du film, le réalisateur Francis Lawrence est parvenu à dépasser la transposition littérale pour créer une image impeccable, avec une nouvelle vision du personnage de Peeta, qui paraît moins faiblard que dans le premier film. Bravo.
Séries
Sleepy Hollow
Oubliez le film avec Johnny Depp. Ici, on reprend le mythe du chevalier pour l'introduire dans le groupe des quatre chevaliers de l'apocalypse, avec plein de monstres bizarres et de malédictions tout aussi étranges. Vu comme ça, certes, ça n'a pas l'air très attirant. Pourtant, on ne résiste pas au duo Nicole Beharie (Shame)/Tom Mison (Lost in Austen) qui fonctionne en symbiose, le tout sur fond de mystère qui se résolvent à la manière d'une enquete policière. Une recette assez classique certes, mais qui ne rate jamais.
Elementary
Dans la gamme duos irrésistibles, Jonny Lee Miller (Emma)/Lucy Liu (Charlie's Angels) truste aussi le podium. L'humanité de Joan Watson opposée au sarcasme irréductible de Sherlock Holmes crée un cocktail savoureux qui ne manque pas de créer des situations comiques, malgré le ton sérieux de la série (n'oublions pas que c'est quand même une série policière hein).
Doctor Who : Goodbye Matt Smith
Impossible de passer à côté du dernier épisode qui comptait Matt Smith parmi le casting de Doctor Who. Devenu le deuxième chouchou des fans de la série (après David Tennant, qui ne perdra jamais sa place), la nouvelle de son départ a fait des remous parmi les Whovians (les abonnés à Tumblr ont pu le constater par eux-mêmes). Imaginez donc notre désarroi le soir de Noël, lorsqu'on a tous assistés à la régénération du Docteur et qu'on a dû dire au revoir à Matt Smith, pour laisser place à Peter Capaldi. Vous imaginez ? Multipliez ça par 100 et vous serez plus proches de la vérité.
Sur cette note bouleversante (il m'en faut peu, je sais), je vous laisse vaquer à vos occupations en ce dernier jour de 2013... Allez-y doucement sur le champagne !
Salut salut,
Pgm.