(Aucune allusion à l'annulation du concert des Killers à cause de la NEIGE, aucune, mon esprit est encore dans le déni après une nouvelle pareille, non mais franchement, je vais mourir -bah quoi ?-)
Films / Séries
J'ai remarqué, dans un moment d'ennui (de procrastination, comme d'hab'), que mes posts sur les derniers films/séries que j'avais vus se raréfiaient... Alors que ma consommation hebdomadaire explosait (oui, avec les cours tout ça, j'arrive à me farcir des films et des séries, la technique c'est d'être insomniaque et de consommer beaucoup de café). J'essaie donc de me rattraper :
Films (enfin, quelques-uns) :
Anna Karénine 4/5
Joe Wright qui reprend parmi son casting nos amoureux d'Orgueil et Préjugés (cette fois frère et soeur) pour en plus y ajouter Aaron Johnson et Jude Law. On ne pouvait que succomber. Et encore, il faudrait mentionner l'ingéniosité de la mise en scène, qui joue sur un décor à la fois théâtral et réel, qui nous donne l'impression de voyager sur différents plans qui correspondent chacun à une partie du théâtre, des coulisses à la scène. De quoi fournir des pages et des pages de commentaire des férus de cinématographie, de quoi me laisser sur mon siège tellement c'est bien fait. Une histoire d'époque, des costumes d'époque, du drame, des amours, tout ça dans un cadre original, que demander de plus ?
Arrête de pleurer Pénélope 3/5
Moi qui n'aime pas les films français, c'est une bonne petite surprise que de tomber sur cette perle, tellement drôle et légère. Une bande de 3 filles qui s'étaient liées à l'adolescence et perdues de vue une fois devenues adultes, doivent se rendre dans l'ancienne maison de campagne où elles passaient leurs vacances ensemble afin de décider si elles doivent la vendre ou non. Sketchs, humour et histoires de jeunesse, on ne peut que se projeter dans leur histoire et rire avec ces grandes gueules toutes débiles qu'elles soient. C'est frais et ça fait du bien.
Camille Redouble 2/5
On rigole pas avec le voyage dans le temps. Dès qu'il y a un film qui aborde le thème, ne serait-ce que pour 3 secondes sur 1h30, je le regarde. Et j'ai bien été déçue. L'idée n'est pas originale, certes, mais elle aurait pu être intéressante et mieux exploitée, à mes yeux, si on avait daigné donner de la jeunesse au casting en ne reprenant pas la même actrice sur 25 ANS D'ECART. Il faut reconnaître qu'un effort a été fourni, pour l'ambiance des années 80, leur style bien passé de mode et sur les histoires d'adolescente de la jeune Camille. Mais ça s'arrête là.
Damsels in Distress 4/5
Cette fois, on tombe dans l'absurde plutôt sympa en étant immergé dans le monde d'un petit groupe de jeunes étudiantes assez particulières, dans le genre bon chic bon genre avec des principes mais qui ne vous veut que du bien. Et elles nous font rire, ces petites miss parfaites, qui vont à l'université, le plus grand lieu de débauche de tous les temps (en tout cas dans les films américains). On aime la fraîcheur des personnages, leur originalité (rares sont les films américains situés sur un campus qui montrent des filles aussi prudes et bizarres) et... l'apparition d'Hugo Becker (le prince Louis dans Gossip Girl) et d'Adam Brody au sein de la distribution.
Les Misérables 4/5
Je l'attendais depuis tellement longtemps. Les comédies musicales et moi, on partage un amour si profond que parfois, pour le monde extérieur, il est très difficile à comprendre. C'est pourquoi mon amour pour les Misérables peut surprendre. Parce que, si l'on prend du recul, 2h30 de film entièrement chanté, (et quand je dis entièrement chanté, c'est vraiment ENTIEREMENT chanté, genre -ramasse ta casquette, jeune hooooooooomme- -my name is javeeeeeert- oui c'est en VO, j'ai traduit le premier par flemme de retranscrire les paroles exactes) ça peut sembler dur à supporter et parfois légèrement ridicule. Mais j'ai aimé son côté grandiose, son côté épique et le fait que les Américains nous voient aussi patriotiques et engagés, nous français (bon d'accord y'a aussi le côté injuste etc, mais Victor Hugo est un grand optimiste, ne l'oubliez pas). Alors je le recommande seulement à ceux qui s'y seront préparés mentalement. Mais bien préparés, hein.
Nous York 3/5
Je retrouve le duo Géraldine Nakache/Leïla Bekhti avec grand plaisir : c'est un peu comme une bande de potes qui, après longtemps, vous retrouve et reste toujours la même. Là, la bande de potes aux deux filles de la banlieue se retrouve à New York, lieu de tous les possibles. C'est pas bien compliqué certes, mais ça reste vrai, et rien que ça, ça fait du bien. Mention spéciale à l'apparition de Sienna Miller en star complètement tarée qui vaut le détour. Et petit coeur pour Baptiste Lecaplain.
Pitch Perfect 3/5
Je vous l'ai dit, si un film sort au cinéma avec de la musique dedans, j'y fonce. Pitch Perfect (ou The Hit Girls en VF, non mais nawak) n'y a pas échappé. Cette fois, on passe le côté High School Musical des chorales de campus, et on s'assume dans l'absurde jusqu'au bout, avec un petit changement niveau musical : cette fois, on n'intèrprète pas des chansons Disney à l'eau de rose les uns pour les autres, oh non, on crée des équipes qui chantent, et ne font que chanter... des voix principales aux background en basses. Et ça marche.
Populaire 3/5
Ah Romain Duris... Il a beau vieillir, il continuera à en faire tourner des têtes... Moi qui croyais ne pas faire partie de cette catégorie, Populaire m'a fait changer d'avis avec sa simplicité et son côté tout mignon représenté par Déborah François, qui joue une jeune fille d'un village paumé qui rêve de devenir secrétaire... Et qui finit par être embarquée dans un championnat de dactylographie, coachée par son patron. On connaît déjà la fin, mais bizarrement, on veut quand même regarder jusqu'au bout, c'est magnétique.
Ruby Sparks 5/5
Petit bijou, c'est mon nouveau coup de coeur cinéma. Un jeune écrivain prodige, esseulé, se met à écrire à propos de la fille de ses rêves, et voilà-t'y pas qu'elle devient réelle tout d'un coup. (Oui, on pense tous à un roman de Musso, je sais) Ca reste une comédie romantique (je commence à me convertir au genre, lentement... ça veut pas dire que j'arrive à supporter The Notebook non plus eh oh), on en devine bien la fin aussi, mais c'est tellement malin et l'alchimie du couple Paul Dano / Zoe Kazan crève l'écran.
Séries :
Elementary 4/5
Bon, cette fois je l'ai joué bon public, c'est-à-dire celui qui tombe facilement dans un combo pourtant OVER-utilisé des scénaristes de télé. Là, on a des enquêtes policières se renouvelant à chaque épisode, un tandem masculin-féminin dont la relation commence par une légère hostilité pour finir en une amitié forte pour finir en une possible relation amoureuse mais qui viendra pas tout de suite, le tout auréolé d'une enquête suprême qui se dissémine tout au cours des saisons de la série. Voilà, sauf qu'en plus, Elementary reprend Sherlock Holmes, toujours british, et contrairement à chez BBC, le refourgue dans notre New York contemporain accompagné de Watson, qui n'est autre qu'une... femme. Répartie, accent britannique et attitude cynique à foison, bref, que du bon pour vous séduire.
The Carrie Diaries 3/5
Je dois vous l'avouer, je l'attendais depuis longtemps celle-là. Ayant lu les journaux de Carrie (ne me tapez pas) mais n'ayant jamais regardé Sex and the City l'originale (seulement les films), j'avais un regard plutôt innocent vis-à-vis de la série, et m'attendais à un teen show tout ce qu'il y a de plus conventionnel. Sur ce plan, The Carrie Diaries ne déçoit pas du tout, au contraire. Mais gare aux aficionados de la série originale, ici, vous ne trouverez pas les éboires d'un groupe de 4 New Yorkaises délurées, mais les aventures de notre future héroïne Carrie, qui d'adolescente inculte de la vie grandit en une grande fille, bref, une femme. Ne vous inquiétez pas, elle prévoit quand même d'envahir Manhattan, un de ces quatre.
Gilmore Girls 4/5
Parfois, il fait bon de revoir ses classiques. Et je m'y suis mise. Si vous ne connaissez pas Gilmore Girls, c'est que vous êtes un parfait inculte en matière de série (paraît-il, moi je ne vous juge absolument pas). Parce que c'est probablement LA série de la répartie foudroyante, de la culture populaire américaine et de ses adolescents en plein fouillis identitaire. On suit ici les aventures d'une mère et de sa fille qu'elle a eu peut-être un peu trop tôt, mais avec qui les liens sont forts, mais genre très forts. Et les voilà dans une petite ville un peu triste des Etats-Unis, qui, de notre point de vie, est pire qu'ordinaire. Mais c'est drôle, et ça nous apprend que parfois, les dialogues de séries peuvent dépasser le niveau de ceux qu'on a dans Les Feux de l'Amour. Attention, après avoir regardé cette série (en VO sinon c'est pas marrant), votre répartie ne sera plus la même et il se peut que personne ne vous comprenne parmi votre entourage. Vous aurez été prévenus.
My Mad Fat Diary 5/5
Gros gros coup de coeur. Et c'est le cas de le dire, sans mauvais jeu de mots. Cette nouvelle série lancée par la chaîne E4 (connue pour Skins entre autres) suit la vie d'une ado, Rae, aux désirs ordinaires, avec un parcours qui l'est nettement moins : souffrant d'obésité, elle tente de mettre fin à ses jours et se fait interner en hôpital pour jeunes. A sa sortie, elle tente de se refaire une vie et de nouveaux amis. Le ton pris reste léger mais permet d'aborder des thèmes graves, sans jamais tomber dans le patho tragique qui nous fait culpabiliser. Un changement qui rafraîchit dans un temps où l'on voit toujours des héroïnes à la plastique parfaite se plaindre de leur vie pathétique...