Happy New Year !
(Oui, à la bourre... Mais que serait ce blog sans tous ces retards multiples ? Un meilleur blog ? Bon d'accord.)
Donc, voilà, une nouvelle année qui commence, pas de résolutions prises (parce que ça sert à rien et puis que, honnêtement, rien ne change vraiment), et surtout une petite rétrospective de ce qui m'a marqué culturellement (parce que c'est ce dont on parle ici) en 2012 :
Et on commence par la Musique :
-Les albums (sans ordre de préférence):
Ramona Falls - Prophet
Après plusieurs mois d'écoute, le verdict est le même : je l'aime. Oui oui, comme dans une vraie relation tout ça. A vrai dire, c'est déjà une qualité en soi de pouvoir perdurer aussi longtemps dans mon iPod sans être recalé une seule fois. C'est original, c'est bizarre, c'est sombre et en même temps plein d'espoir à la fois. L'album tout beau qui m'a fait passer un bel été.
Passion Pit - Gossamer
Le précédent m'a servi de fond pour l'été, celui-là a boosté ma rentrée. Là aussi, comme vous avez pu le voir dans ma présentation du groupe, gros gros coup de coeur, qui dure encore aujourd'hui et qui promet de ne pas s'arrêter. Eux, ils sont frais, ils sont hype, ils font bouger et c'est ça qui nous plaît !
Two Door Cinema Club - Beacon
Difficile d'échapper à cette petite bombe que les irlandais ont gentiment balancé dans les charts internationaux. On les a vu partout, même sur Paris, et moi je les entends encore résonner dans mes oreilles, à n'importe quel moment. Un album dont chaque morceau est destiné à être un tube.
Shiny Toy Guns - III
Plus que le nouvel album du groupe, il symbolise la réconciliation de Carah Faye Charnow, l'ex-chanteuse, avec le reste de la troupe. Et c'est pour le mieux : l'ambiance de leur premier opus, We are Pilots, qui manquait tant aux fans après le départ de la chanteuse, est restaurée à son meilleur point et même améliorée. Un peu comme un membre de famille qu'on perd de vue et qu'on est heureux de retrouver.
Lilly Wood & the Prick - The Fight
Surprenant et décalé, le duo frenchie promet lui aussi de se faire entendre cette année, avec leurs tubes disco et entraînants. Moi en tout cas, ils m'ont saisie et je ne suis pas prête à m'en défaire. Un progrès net depuis Invincible Friends qui laisse entrevoir de toutes belles choses pour eux.
- Les évènements :
La séparation du groupe Futures, qui a pris effet après leur dernier concert le 12 Décembre. Les Britanniques s'étant déjà séparés après avoir formé Tonight is Goodbye, avaient l'espoir de retenter le coup avec Futures et leur nouveau label self-made, Indigo Records. Malheureusement, ça n'a pas fonctionné comme il le fallait et ils ont dit au revoir à la scène le mois dernier.
Le concert de Two Door Cinema Club, gentiment retransmis par Arte, tout simplement magique (et qui donne un sentiment de rage incontenable à ceux qui n'ont pas pu y assister).
Les Séries
La fin de notre chère et tendre Gossip Girl, après 5 années de bons et loyaux services dans tous les foyers des jeunes adolescentes prépubères. Dit comme ça, on en serait presque nostalgique : sauf que la dernière saison (10 épisodes) passait juste pour une manière de conclure vite-fait bien-fait avec ce qui semblait être un cauchemar à la fois pour les acteurs mais aussi les scénaristes. Un dernier épisode bâclé, une conclusion incohérente et invraisemblable (je ne spoile pas l'identité de la fameuse Gossip Girl, mais si vous êtes intelligents, ne regardez pas ou vous serez très déçus), bref, une fin lamentable pour une série qui était tellement bien partie...
Le début de si bonnes séries... qui ont finies tuées dans l'oeuf, tandis qu'on renouvelle encore des horreurs à la Vampire Diaries (là j'ai perdu la moitié de mes lecteurs). Partners ou Emily Owens par exemple, qui commençait si bien, qui étaient si drôles et si bien écrites, qu'on vire d'un coup sans prévenir avec cruauté et désintérêt. Le monde de la télé est cruel.
Autres coups de coeurs en matière de séries ici.
Les Films
Alors là oui c'est la folie, j'ai pas fait de critique ciné depuis longtemps, et Dieu sait pourtant à quel point cette année fut riche en matière de cinéma.. Alors je me limite à trois grands favoris sortis cette année :
L'Odyssée de Pi - Ang Lee
Je suis une gamine. Une vraie. Je m'émeuts quand on parle d'animaux, quand il y a quelque chose de beau, bref, pour n'importe quoi (mais pas pendant les romances, what the fuck is wrong with me). Mais L'Odyssée de Pi, c'est pas un film de gamins, vraiment. J'ai mis du temps à m'en remettre, Dieu seul sait pourquoi (il sait beaucoup de choses celui-là). En fait, il y a peut-être quelques raisons : la beauté prenante des images, l'histoire touchante d'un jeune homme perdu au milieu de l'océan (plus attristant que Seul au monde avec Tom Hanks, c'est dire), et surtout, l'effet mindfucking que ça vous cause à la fin. Je ne veux pas tout vous spoiler, mais en tout cas, ça vaut les 8€ au ciné (vu en 3D, ce qui explique le prix).
Like Crazy - Drake Doremus
En plus d'être une gamine, je suis quelqu'un de compliqué. D'habitude, je n'aime pas les romances. P.S. I Love You m'a profondément ennuyée et le seul intérêt pour moi de voir N'Oublie Jamais réside en la présence de Ryan Gosling au casting. Alors expliquez-moi pourquoi je n'ai pas réussi à me remettre de celui-là. Peut-être par l'alchimie entre Felicity Jones et Anton Yelchin, qui crèvent l'écran, par la simplicité des images qui en deviennent plus belles, peut-être aussi parce que c'est léger, sans ajout dramatique lourd, qui rend cette romance beaucoup plus facile à digérer. Le tout achevé par une chanson, une seule, qui vous marque après visionnage : Dead Hearts de Stars.
Moonrise Kingdom - Wes Anderson
Un trajet vers le cinéma au lycée m'a fait aimer Wes Anderson et ses Royal Tenenbaums. Alors c'est sans hésiter que je me suis jetée à corps perdu vers Moonrise Kingdom, tout plein de malice et d'humour. Hommage à l'enfance, décor vintage et casting bien choisi (Bruce Willis ou encore Edward Norton), bref, une recette qui a de quoi séduire une grande majorité.