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| Désolée, mais il me fallait franchement une image débile. |
L'intello : On l'appelle "l'intello" parce qu'il décroche de bonnes notes à peu près partout, qu'il arrive à suivre en cours et que souvent, il passe sa vie à réviser. On le méprise et pourtant, on aimerait bien avoir son niveau. Toujours seul et à lunettes, sa vie sociale est quasi-inexistante, à part si l'on considère comme telle les heures qu'il passes sur son ordinateur lorsqu'il a du temps libre.
Cliché faux, archi-faux, et complètement dépassé. Non seulement on appelle la plupart des autres intellos alors qu'il ne le sont pas, et en plus, ceux à qui je donnerais ce surnom possèdent une vie sociale.
La pouffe : Elle, par contre, a une vie sociale très marquée, parfois même un peu trop. Elle s'affiche dans des positions pas très élégantes, avec une mine affreusement attaquée. Et le pire, c'est qu'elle en est fière. Les rumeurs sur elle sont toujours en pleine circulation, et lorsque cette rumeur s'essouffle, quelqu'un fera en sorte d'en mettre une autre au grand jour. Habillée d'une manière assez.. particulière, vous pourrez aussi remarquer le nombre de têtes masculines qui se dévissent sur son passage, parce que, bien sûr, la "pouffe" a des atouts non négligeables.
Cliché dépassé, la fille joueuse ostentatoire n'existe plus, ou du moins, n'est plus aussi démonstrative qu'auparavant.
Le gros lourd : Lorsque vous l'entendez parler, vous êtes sûrs d'être totalement dégoutés, car il est capable (faculté étonnante) de vous débiter une bonne vingtaine de blagues salaces et déplacées en 5 minutes. Affublé d'amis dans le même genre, vous les entendez dès votre entrée dans le couloir à cause de leur vieux rires gras et de leurs commentaires dérangeants envers les filles qui passent près d'eux.
Cliché encore dépassé, à vrai dire aujourd'hui, les gros lourds se taisent (ou disparaissent de la circulation) pour ne pas éveiller des soupçons de criminalité.
Le musicien : Bourreau des coeurs et beau gosse à faire chavirer le coeur de la plus frigide de la Terre, il attire environ 30 oeillades à son passage dans un couloir. Toujours affublé de son instrument (souvent une guitare, pour essayer de suivre le mouvement Beatles/Elvis Presley/Justin Bieber ?), il exprime son profond désespoir en écrivant des chansons langoureuses et promet d'être le prochain chanteur soul de la génération suivante. A part faire tomber en pâmoison toutes les filles niaises du lycée, il sert un peu à rien en fait.
Cliché faux encore une fois, bon, je l'avoue, il peut exister certains spécimens correspondant à ma description, mais peut-être pas à tous les critères.
Le prof tyrannique : Impitoyable pendant ses cours, il vous sanctionne au moindre petit déplacement de papier sur votre table. Ses contrôles sont toujours impossibles à comprendre et vous tourmentent une semaine avant et APRES sa remise. C'est simple : vous avez l'air de sortir d'une église après un enterrement lorsque vous sortez de son cours.
Cliché ? ... ... Il se pourrait que non.
Allez, j'arrête le massacre ici, je pourrais devenir plus que méchante.
(N'empêche que, caser Justin Bieber et les Beatles dans le même article, c'est chaud oO)
Salut à tous,
Pgm.
