(Pas de fictions pour l'instant)
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| Ô lycée que je fréquente depuis l'âge de pierre. (Darnet) |
Aah, la rentrée, quel jour à la fois merveilleux et source de tant d'anxiété. Ca se divise en plusieurs syndromes :
- Le syndrome "faut-acheter-les-fournitures-et-les-bouquins" : Ca consiste en la ruée des parents fous aux supermarchés, dans les librairies et maroquineries pour trouver LE truc que leur gamin réclame. Prêts à courir des rayons et des rayons pour un seul article, en général vous les trouverez dans les deux dernières semaines des vacances, soit parce qu'ils ont la flemme d'y aller avant (ouais, c'est les vacances), soit (surtout) parce que l'allocation est versée à ce moment là. Et attention, ne vous frottez pas à une maman chouchoutant ses 3 moutards avec autant de listes à la main, il pourrait y avoir des conséquences graves. De plus, TF1, France 2 et compagnie enfonceront le clou, en bourrant leurs JT infâmes de reportages sur les prix et d'interviews de parents et enfants en "galère", le tout après avoir montré les dernières images de la misère au Pakistan. Si, si.
- Le syndrome "Haaaan-demain-c'est-le-grand-jour" : Ca c'est le truc typique posté sur Facebook, disons le nombre de vos amis multiplié par 3. S'il y en a 500, bon courage. Non seulement tout le monde est là pour nous le rappeler, mais en plus, vous êtes anxieux pour des choses totalement stupides, comment vous allez vous habiller ? Vous coiffer ? Et si j'me retrouvais pas dans SA classe ? Il y aura des nouveaux ? Des beaux ? Oh mon Dieu.
- Le syndrome "J'arrive-pas-à-dormir" : En gros, vous vous posez toutes les questions citées ci-dessus.
- Le syndrome du "Coeur-battant": Le grand jour, on se sent fort, on a une poussée d'adrénaline énorme, on se dit qu'on va tous les revoir, on est heureux, invincible.. Jusqu'à entrer dans cette fichue salle de classe et se rendre compte qu'en fait, ce n'est qu'un jour comme les autres. Parole de lycéenne.
Bien sûr, ces syndromes, j'en suis victime, et en ce moment même. -_-
Salut le peuple, dites moi bonne chance pour demain, quoique non, ça vaut mieux.
La future Première L is in da place !
Pgm.
