Non non, je ne vais pas raconter ma vie, rassurez-vous.. Quoique.
J'ai envie de râler.. Tiens.. Sur quelque chose que j'utilise tout le temps (pour changer).
Ce mal dominant (observe le jeu de mot), cet espèce de gouffre à temps libre, ce lieu de perversion.. Vous avez deviné, c'est Facebook. Alors on pourra se moquer et se dire "si elle râle à propos de ce site, pourquoi elle y est inscrite", eheh, tout simplement mon ami parce que c'est le seul moyen gratuit que j'ai trouvé pour envoyer des messages à mes amis, sachant que ces boulets ne consultent jamais leurs mails, SAUF une, aussi geek que moi (héhé). Et OUI, j'ai un téléphone, mais jamais de crédit (Mobicarte powa).
Donc, je disais, Facebook. Cet espèce de site qui sert un peu à rien sachant qu'on a pu s'en passer pendant des années. C'est genre, le truc qui va remplacer les bavardages en cours à propos du dernier couple qui a cassé, du dernier contrôle d'SVT hyper dur des 4°2, la dernière tombée de neige, la naissance de Jésus.. Bref, c'est pour les curieux. Et quelque part, les vicieux. Parce que, finalement, on s'en fout un peu de la vie des autres. Savoir que machine a changé de photo de profil ne fera pas de toi un être humain exceptionnel. Mais tu y restes, bêtement, pour y détecter le moindre petit changement, le petit abonnement à une page. Et ça, c'est seulement quand tu est à moitié-accro. Et c'est seulement le premier type d'adepte de Facebook (le plus répandu aussi).
Le deuxième type de "Facebooker", ou plutot "Facebookeuse", ce sont les kikoolols. Oui, nous sommes envahis. Que les académiciens de la langue francaise ne passent pas par là à moins de vouloir mourir d'un infarctus. La Facebookeuse en question changera environ 20 fois sa photo de profil par jour, se montrant sur tous les angles (surtout celui de haut ou "je-suis-face-à-mon-gentil-miroir, ou encore "avec-ma-bestha-dans-les-toilettes"). Elle rédigera sa vie entière dans un statut (150 lettres max, ce qui peut expliquer son orthographe douteuse) avec un doublement particulier des voyelles et un ajout inutile d'apostrophes (plus difficile à expliquer). Elle abusera des "TMTCeiii" et des "T M.A.N.I.F.II.K." (orthographe variable de quelques "i") sous la photo de ses "Bestha", "Sistha", "Confidente" et autres. MAIS elle se dira "TrooO0p mOche" sous ses photos, pour attirer le double de compliments. Faites attention à votre liste de demandes d'amis, elle est redoutable pour les demandes d'ajout.
Il existe un autre type de Facebooker, mâle cette fois. Légèrement geek, il postera des photos de lui avec un verre à la main, preuve unique de sa pauvre vie sociale. En général, il citera les derniers résultats d'un quelconque match de foot, pensant à tort que cela passionne le reste du monde. Si ce n'est pas le foot, ce sera l'achat de sa denière moto, enfin... un sujet qui n'intéresse qu'eux et leurs mamans qui font semblant.
Le dernier type, et pas des moindres, ce sera celui de la fille cool. Sa popularité sera marquée par un important nombre de "j'aime" à chaque statut qu'elle postera. Mais attention, ces statuts sont bien réfléchis : citations de films (généralement encensés par la critique mais nuls quand même) et d'auteurs et publications de photos d'acteurs que personne ne connaît ou habillés bizarrement, parce que oui, la fille cool cultive son côté alternatif. La fille cool aura toujours de belles photos bien prises parce qu'elle aura une amie sympa photographe admirative devant ses beaux yeux et son visage sur-maquillé. Enfin, elle ne cachera pas son mépris pour le bas peuple en publiant des saletés sur les autres bourrées de sous-entendus. Bref, elle ne vit pas sans les autres.
En voyant ça, je me dis que je suis pas très sympa. Mais.. tout ceci est environ à 70% fictif. (Sisi)
Pgm.
